Modi ponens & tollens & barbara

Le latin et le grec sont omniprésents dans notre langue et notre culture. Quid noui ?
 

En logique classique, une proposition P ne peut avoir que deux valeurs de vérité : le vrai ou le faux.
Des opérateurs, dont les principaux sont la conjonction « ET » (∧), la disjonction « OU » (∨) et la négation « NON » (¬) permettent de combiner les propositions entre elles.

La logique des stoïciens est fondée sur l'enseignement dispensé par les mégariques. Les stoïciens ont parfaitement défini les lois des connecteurs logiques, ce qui leur permet de manipuler des propositions en fonction de leur dégré de vérité ; leurs variables, désignées par des nombres ordinaux, notent les propositions entières. Cinq propositions admises, puisque indémontrées, sont à la base de la logique stoïcienne. Parmi celles-ci se trouve une proposition qui correspond au modus ponens des syllogismes hypothético-catégoriques actuels :
« Si le premier, le second ; or le premier, donc le second ».

À partir de ces cinq propositions fondamentales, sont démontrées d'autres propositions, grâce à des règles strictes de logique, parmi lesquelles se trouve la relation d'inférence par excellence qui est, pour le logicien Chrysippe, l'implication.
En outre, les stoïciens distinguent expressément le raisonnement en termes concrets et son schéma formel, ainsi que l'inférence et la loi qui la justifie.

Trois procédés de logique mathématique sont dénommés par des expressions latines :

Iulius et Montcalm répondant à Patrice Ongla.

 

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