Je n'aborderai pas dans cette annexe les problèmes généraux de typographie française comme les espaces fines insécables, les casses des caractères, l'écriture des abréviations comme « M. » – et non « Mr » – pour « Monsieur », etc. non pas que ce ne soit pas intéressant, mais parce que cela nous éloignerait trop de l'objectif de cette annexe. J'aurais au moins une centaine de pages à écrire sur la typographie française ! Pour plus d'informations à ce sujet, le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale constitue une bonne introduction synthétique.
Je ferai simplement une remarque au sujet de l'accentuation des majuscules en français puisque de nombreuses idées fausses circulent encore sur ce point et que le propos de ce document est de réfléchir pour ne pas reproduire des erreurs. Ainsi, les majuscules sont bel et bien accentuées, comme l'Académie française elle-même le précise :
« Quant à l'utilisation des accents sur les majuscules, il est malheureusement manifeste que l'usage est flottant. On observe dans les textes manuscrits une tendance certaine à l'omission des accents. Il en va de même dans les textes dactylographiés, en raison notamment des possibilités limitées qu'offrent les machines traditionnelles. En typographie, enfin, certains suppriment tous les accents sur les capitales sous prétexte de modernisme, en fait pour réduire les frais de composition.
Il convient cependant d'observer qu'en français, l'accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur.
On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées, y compris la préposition À, comme le font bien sûr tous les dictionnaires, à commencer par le Dictionnaire de l'Académie française, ou les grammaires, comme le Bon usage de Maurice Grevisse, mais aussi l'Imprimerie nationale, la Bibliothèque de la Pléiade, etc. Quant aux textes manuscrits ou dactylographiés, il est évident que leurs auteurs, dans un souci de clarté et de correction, auraient tout intérêt à suivre également cette règle, en tirant éventuellement parti des ressources nouvelles que peuvent offrir les traitements de texte modernes.
Il en va de même pour le tréma et la cédille. »
L'objectif de cette annexe est de colliger des informations sur la typographie de certains mots particuliers utilisés dans le présent document.
Étant donné que je ne suis pas arabophone, je ne maîtrise ni l'écriture arabe ni sa translittération. Je m'efforce en tout cas à faire de mon mieux. Il est cependant fort probable que des erreurs de translittération soient présentes dans ce document. Si vous en voyez, merci de m'en faire part !
Quoi qu'il en soit, j'espère que les termes arabes translittérés que j'emploie seront compréhensibles aussi bien par les arabophones que par les non-arabophones. Veuillez en tout cas m'excuser pour cette simplification, la non-uniformité et les erreurs éventuelles que j'ai pu commettre dans mes translittérations.
Les voyelles longues sont surmontées d'un accent circonflexe, la hamza « ' » adoucit le son tandis que le `ayn « ` » le durcit. Je n'ai pas noté les consonnes aspirées pour plus de simplicité et de clarté. Au niveau de la prononciation, je rappelle que « dh » se prononce comme dans le mot anglais that, « gh » comme un r grasseyé, « j » comme dj, « kh » comme la jota espagnole et « th » comme dans le mot anglais think.
↑ Retour au haut de cette page